Musique pour l’après-temps


Émilie Payeur est une artiste interdisciplinaire aimant particulièrement travailler avec ce qui s’apparente au son, la vidéo, la pâte à modeler, l’argile, les found objects, les éléments de la nature, la performance, le plus souvent dans le cadre d’installations (in situ).
Elle s’intéresse tout particulièrement à la notion de sacré, au rituel, aux rêves et à l’inconscient, à l’animisme, à la transcendance et aux états de conscience altérés. En extrayant des éléments de ses souvenirs, elle cherche à mettre en lumière ces instants d’émerveillement face à la beauté soudainement révélée d’un élément ou d’une expérience du quotidien. Elle exploite ces moments d’éveil qui dévoilent une dimension normalement inaccessible en nous permettent d’entrer en contact avec quelque chose de sacré.
Elle travaille aussi en musique expérimentale/noise, utilisant principalement la technique du no-input, mais aussi des samples ainsi que des petits synthétiseurs lo-fi et sa voix. Dernièrement, elle a aussi commencé à créer des pièces destinées à être jouées par d’autres personnes.Elle est dans un processus de remise en question des modes de présentation et des manières de faire habituelles, surtout en arts visuels et en musique, et étrangement, cherche à désacraliser l’œuvre d’art, à enlever cette séparation qui existe entre l’œuvre et les visiteurs.ses. Elle vise à créer des installations ayant une fonction communautaire plutôt que strictement esthétique.
Ses œuvres se caractérisent par une esthétique Lo-FI/DIY qui n’est pas sans rappeler le bricolage de l’enfance. Elle porte une attention particulière à la récupération et au recyclage dans le choix de ses matériaux qui sont souvent réutilisés de manières différentes pour plusieurs projets.
Émilie Payeur vit et travaille à Montréal, Canada. Elle est une artiste interdisciplinaire dont les œuvres prennent souvent la forme d’installations, musicienne expérimentale, compositrice et apprentie herboriste. Elle est titulaire d’un diplôme de maîtrise en composition de musique électroacoustique de l’Université de Montréal, sous la supervision de Robert Normandeau. Elle a présenté son travail dans divers lieux dont Eisode (Mtl), OBORO (Mtl), Titanik (Finlande), Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía (Espagne) et Shiro Oni (Japon) et dans divers festivals tels que FIKA(S)(Mtl), Akousma (Mtl), Sight and Sound (Mtl), Ok là (Mtl), FIMAV (Victoriaville), Radical dB (Espagne) Vidéos Femmes dans le parc (Mtl), WUFF (Winnipeg) et Festival l’Oeil d’Oodaaq (France). Son travail a notamment été récompensé par le prix Robert Fleming (Conseil des arts du Canada), la « bourse de création en nouveaux média d’OBORO » (Mtl) et par les Concours internationaux de musique de Bourges (France). On peut/on a pu l’entendre au sein des formations Dead Squirrels, Moshi Moshi et Pinkki Pilvi, Projet K, l’ensemble de gamelan Giri Kedaton ainsi que dans le cadre d’autres collaborations (Ensemble SuperMusique, œuvres de Symon Henry). Sa musique a été publiée sous différentes étiquettes telles que Kohlenstoff Records (Mtl), Jeunesse Cosmique (Mtl), Rara Avis (Mtl), Paitapes (Finlande) et Takkeherrie Recordings (Pays-Bas).